Cette nouvelle visite fut organisée par notre administrateur, le CRC1(h) Jacques d'Arjuzon. L'ANCM remercie particulièrement le CRC2 Noëlle Auphan, promotion 1983, chargée de mission à l'Institut National des Hautes Etudes de la sécurité et de la Justice, et le CRC1 Jacques Sabatier , promotion 1986, secrétaire général du SIG (Service d'Information du Gouvernement), qui ont permis à un groupe de 35 participants (nombre limité) de visiter ces lieux de pouvoir le samedi matin 18 octobre 2014, à 10 h. Un conférencier passionnant, monsieur Richard Flahaut, conservateur de Matignon, nous guida avec affabilité, humour et compétence tout au long de notre visite. Une matinée ensoleillée permit de parcourir le parc de plus de 3 ha aux allées ratissées et aux pelouses magnifiques, ponctuées d'arbres divers plantés par les premiers ministres successifs,et agrémentées de quelques bancs de pierre pour les apartés politiques discrets....Réunis autour de la longue table ovale de la salle de réunion du gouvernement ( près de 1800 réunions s'y tiennent chaque année! ) nous suivîmes l'évocation de l'histoire mouvementée de cet Hôtel construit à partir de 1723 et qui fut occupé par le duc de Goyon-Matignon, dont l'épouse née Grimaldi lui permit de devenir prince de Monaco. Après les princes de Monaco (qui portent toujours parmi leurs nombreux titres celui de sire de Matignon), l’hôtel fut habité par Talleyrand, par des princes de Bourbon, puis d'Orléans. Acquis sous le second Empire par la richissime duchesse de Galliera, il fut ensuite résidence de l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie. Récupéré par la France en 1918, il fut attribué à la Présidence du conseil à partir de 1923, et depuis lors resta à la disposition des gouvernements de la République. L'hôtel n'est pas immense, et les nombreux services du Premier Ministre ont du peu à peu annexer des hôtels voisins et de nombreux autres bâtiments. Nous passâmes ensuite par divers salons donnant sur les jardins. Jacques Sabatier nous parla des activités du SIG : campagnes de communication institutionnelles du gouvernement, enquêtes et analyses des médias et réseaux sociaux, etc. 

Quelques photos de notre visite, en extérieur (pas de photos dans les intérieurs) :

      

 

     

 

     

 

    

 

    

 

Pour en savoir plus : 

http://www.gouvernement.fr/matignon-regards-croises/

http://www.gouvernement.fr/ 

http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_Matignon

http://www.gouvernement.fr/organisation-du-sig

 

 

Malgré un temps quelque peu menaçant, plus de 40 participants ont profité d'un sympathique moment début octobre, finalement sous un ciel clément. Organisée par le CRG1(2s) Jean-Louis Fillon et la section de Toulon de l'ANCM, elle permet aux commissaires de la région de se retrouver chaque année de façon conviviale et informelle.

castagnade octobre 2014

Visite du siège de la Banque de France le 10 octobre 2013


Organisée par notre administrateur Jacques d’Arjuzon (CRC1h – promotion 1963), cette visite exceptionnelle a permis de découvrir  en octobre 2013

l’extraordinaire « galerie dorée », juste avant que celle-ci ne soit fermée pour travaux de restauration jusqu’en 2015.

L'Hôtel de Toulouse, ancien Hôtel de La Vrillière, près de la place des Victoires est, depuis 1811, le siège de la Banque de France. Il fut construit vers 1640 par l'architecte François Mansart, pour Louis Phélipeaux de La Vrillière, secrétaire d'État. Phélipeaux, amateur d'art italien, y fit bâtir, pour abriter ses collections, une fastueuse galerie de 40 mètres de long, avec un plafond à fresque peint par François Perrier, dans l'esprit de la Galerie d'Apollon du Louvre. Dix grandes toiles ornaient les murs, peintes par les plus grands maîtres italiens du XVIIe siècle, tels que le Guerchin, Guido Reni, Pierre de Cortone, Carlo Maratta...
En 1705, Louis II Phélypeaux de La Vrillière cède l'hôtel à Louis Raullin-Rouillé, riche fermier des Postes. En 1713, la veuve de ce dernier vend l'hôtel à Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils naturel de Louis XIV et de Madame de Montespan. La demeure prend alors le nom d'Hôtel de Toulouse. Le comte de Toulouse la fait réaménager par Robert de Cotte, premier architecte du roi. La grande galerie reçoit un nouveau décor de lambris dorés, devenant ainsi la Galerie Dorée, modèle du style Régence et de l'esprit baroque. À la mort du comte de Toulouse, en 1737, l'hôtel passe à son fils, Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre.
Après la mort du duc, en mars 1793, l'hôtel est confisqué et dépouillé de ses richesses artistiques. Il abrite un temps l'Imprimerie nationale, la Galerie dorée servant alors de magasin à papier. En 1808, il est acheté par la Banque de France qui s'y installe en 1811 ; c'est depuis le siège de la banque.

Tout au long du XIXe siècle, le bâtiment s'est beaucoup transformé au fil de programmes d'agrandissement successifs, avec notamment une nouvelle façade le long de la rue Croix-des-Petits-Champs. La Galerie dorée, restaurée en 1865, est cependant toujours là ; elle accueille les réunions financières mais peut aussi se visiter. Les dix grandes toiles ornant aujourd'hui la Galerie sont des copies, les tableaux originaux ayant été envoyés dans les grands musées de province sous le Consulat. Les boiseries de la Galerie Dorée font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 février 1926.


Notre camarade Philippe Auberger (promotion 1963), Inspecteur des finances (h), ancien député-maire, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, avocat, qui nous accueillait dans ces locaux, nous fit un intéressant exposé sur la Banque de France, son fonctionnement et ses structures.

 

Grâce à l'intervention de notre camarade, le CRG2 (2s) Bernard COMERRE (promotion 1971), bénévole auprès de la Conférence des Évêques de France, nous avons participé à une rencontre le Mardi 4 mars 2014 à 15  heures A la Maison de la Conférence, 58, avenue de Breteuil 75007 PARIS.

Le programme a comporté : 

*      Visite de la Maison, de la chapelle, et des diverses œuvres d’art qu’elle comporte

*      Exposé du Père Olivier Ribadeau-Dumas, Secrétaire général de la Conférence des Évêques, et ancien de l’IHEDN, qui a présenté le rôle et l’organisation de cette institution.

Pour en savoir plus sur le rôle de la Conférence :

http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/la-conference-des-eveques-de-france.html

 

  maison de la Conférence des Évêques de France

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